DETTE PUBLIQUE… J’INTERPELLE JUPPE :

QUESTION ECRITE

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 AVRIL 2012

groupe communiste

 DETTE PUBLIQUE

La question de la dette publique fait la une de l’actualité depuis plusieurs mois, au niveau international bien sûr, mais aussi au niveau local. De nombreuses organisations et de nombreux citoyens veulent comprendre l’histoire, le contenu et les pistes de sortie de cette dette. C’est pourquoi un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique s’est constitué en octobre 2011 et une multitude de collectifs départementaux ou locaux se sont créés à sa suite. Celui de la Gironde (CAC 33) a débuté ses actions en janvier 2012.

La dette publique locale inquiète à plusieurs titres et la situation est particulièrement préoccupante pour nombre de  collectivités piégées par les professionnels de l’ingénierie financière et confrontées à une double peine : les effets désastreux des prêts « toxiques » d’une part, la raréfaction et le surenchérissement du crédit d’autre part. Parce qu’il pense qu’il est possible d’apporter des solutions justes et efficaces à la crise qui pèse sur les finances locales, le CAC 33 s’est adressé
à vous, monsieur le Maire de Bordeaux, pour vous proposer d’adopter une délibération en Conseil municipal.

Notre groupe soutient cette démarche et vous demande, Monsieur le Maire, d’apporter une réponse à ces cinq questions :

1 – La ville de Bordeaux ne contracte-t-elle désormais que des prêts classiques à taux fixe ou à taux révisable, avec des marges et des conditions de sortie correctes ?

2 – La ville de Bordeaux a-t-elle pour objectif d’évaluer sa dette et de discriminer les emprunts qui pourraient s’avérer  toxiques?

– des taux supérieurs à la moyenne,

– des taux révisés à partir d’indices spéculatifs (par exemple, les monnaies étrangères),

– des indemnités de sortie (ou soultes) d’un montant très élevé (modalités de remboursement anticipé des emprunts),

– des durées plus longues que celles de l’amortissement du bien financé (ou de la durée résiduelle moyenne des prêts refinancés dans le cas d’un réaménagement).

3 – Le cas échéant, la ville de Bordeaux met-elle déjà, ou mettra-t-elle en demeure les organismes prêteurs de transformer les prêts « toxiques » en prêts classiques, sans surcoût, sans soulte, sans allongement de durée et sans clause léonine ou abusive, les banques devant supporter la totalité des surcoûts que leurs produits ont générés pour les emprunteurs

4 – La ville de Bordeaux se satisfait-elle des partenariats public-privé pour financer les projets au long cours ?

5- La ville de Bordeaux approuve-t-elle la démarche initiée par le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique,  consistant à lancer un vaste débat public sur la question de la dette publique, de son opportunité et du remboursement ?

Front de gauche: 3ème à Bordeaux !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Front de Gauche est la troisième force politique à Bordeaux !

Avec 12,16%, le score Jean Luc MELENCHON est la seule surprise du 1er tour de l’élection présidentielle sur la ville de Bordeaux.

Les électeurs l’ont placé en 3ème position sur l’ensemble de la ville, comme sur les cantons de Bx1, Bx4, Bx5, Bx7. Et, avec 18%, en deuxième place à Bx6 !

Et c’est la plus forte progression parmi les candidatures en lice en 2007:

Le Front de Gauche gagne 10,7 % quand le PS progresse de 2% (33), les Verts de 2,4% (4), le FN de 2,8% (8,2).L’UMP perd 2 points (28,7), le MODEM en perd 11 (10.9).

La progression du Front de Gauche permet donc à l’ensemble de la gauche de dépasser les 50% à Bordeaux !

Le Front de gauche réalise des scores importants dans des quartiers populaires et devance droite et extrême-droite: 25 % aux Menuts (2ème place), 17,4% à Belcier Vernet (2ème), 17% à Bacalan (2ème), 16% aux Aubiers (2ème), 15,8% à la Benauge… mais également dans des secteurs plus mixtes comme Meunier avec 21% (2ème place), Vieux Bordeaux avec 18% , Paul Bert avec 17,4%, Balguerie 14,6%… et perce même dans des secteurs plus difficiles pour la gauche: 8,6% à Poincaré (Caudéran), 9,8% à Montgolfier (Jardin public)… 12% à l’Hôtel de ville !

Ces résultats donnent crédit aux idées et actions portées par le Front de gauche sur la ville. Ils renforcent les combats menés par les militants politiques, syndicaux et associatifs sur les questions de l’emploi, du logement, des services publics, des solidarités… Ils valident la pertinence des interventions des élus communistes de Bordeaux sur des sujets qui dépassent le cadre local (grands projets, fiscalité, réforme des collectivités, régularisation des sans-papiers, paix…).

Ces résultats sont un encouragement à chasser la droite du pouvoir le 6 mai prochain. A combattre les thèses du FN, comme nous avons été, trop seuls, à le faire jusqu’ici. A poursuivre les mobilisations pour le progrès social et contre la dictature de la finance. Et ce, dès le 1er mai dans la rue. A investir les assemblées citoyennes réunies dans nos cantons.

Ces résultats ouvrent l’espoir que l’Assemblée nationale issue des scrutins des 10 et 17 juin soit renforcée du plus grand nombre de députés du Front de gauche. Et que les scores de leurs candidates et candidats soient donc le prochain événement de la vie démocratique de notre pays… et de notre ville.

 

Le logement ne doit plus être un produit spéculatif !

Voici le texte de notre tribune libre du journal municipal Bordeaux Magazine à paraître en mai:

 

URGENCE POUR LE LOGEMENT POUR TOUS !

 

Les locataires et les accédant-e-s modestes sont accablé-e-s par la flambée
des loyers, des charges, de l’énergie, de l’immobilier et du foncier, qui n’ont
jamais été aussi chers dans notre pays. C’est un véritable racket : de plus en
plus de jeunes, de salarié-e-s, de précaires, de mères isolées… doivent y
consacrer plus de la moitié de leur salaire.

 

Du fait du désengagement financier de l’État, la production de logements
sociaux reste à un niveau très faible, sans compter les démolitions et ventes
imposées par le gouvernement.

 

Le gouvernement soutient la rente locative, les profits tirés de la
spéculation immobilière et foncière au détriment du droit au logement.

 

Bordeaux, avec 16% de logements sociaux ne respecte toujours pas la loi SRU
(20%) et persiste à promouvoir les opérations d’accession privée défiscalisée
(loi Scellier). Le Maire limite à 25 % la production de locatif social (type
PLUS et PLAI) dans les projets de renouvellement urbain (Ginko, Euratlantique,
Brazza, Bassins à flot…). Il ne répond ainsi aucunement à 80% des demandeurs
de logement !

 

Aujourd’hui l’exclusion par l’absence ou le mal logement peut toucher vos
proches, vos voisins, vos enfants, il faut réagir, il faut que la politique du
logement soit refondée.

Nous invitons tous les citoyen(ne)s à manifester et exiger ensemble :

  • Un moratoire sur les expulsions locatives sans relogement durable et décent.
  • Respect de l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personne à la rue,
    dans un hébergement décent avec une intermédiation locative jusqu’au relogement.
  • Baisse et régulation des loyers dans le parc privé, des charges et de
    l’énergie.
  • Gel des loyers HLM et un soutien financier de l’État aux bailleurs sociaux
    et la revalorisation des aides au logement (APL, AL) et des aides à la pierre.
  • Taxation de la spéculation immobilière et foncière, pour rendre le logement
    accessible
  • Production massive de logements sociaux (PLUS, PLAI) (50% dans tout nouveau
    projet sur la CUB) et mise aux normes de qualité environnementales et
    énergétiques, maintien de la ressource du livret A et la suppression des mesures
    de défiscalisation dans l’immobilier
  • Le respect de la loi DALO et l’application immédiate de la loi de
    réquisition.
  • L’abrogation de toutes les mesures de marchandisation du logement social
    (Convention d’Utilité Sociale dans sociétés et office HLM, ventes, démolition,
    privatisation des bailleurs sociaux…) et de toutes celles qui précarisent les
    habitants (loi Boutin, loi LOPPSI2,…)
  • Création d’un Service Public du Logement et mobilisation des budgets pour ce
    faire.

Les habitants des AUBIERS interdits de Politique !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les habitants des AUBIERS interdits de Politique !

Je ne peux pas tenir de réunion électorale dans une salle de la cité des Aubiers.

Vendredi 20 avril à 18 heures, j’invite donc les citoyens des Aubiers à une réunion publique, mais
en plein air, sur la place Ginette Neveu !

La salle municipale des Aubiers n’est plus gérée par la Ville, mais par l’Association des centres d’animation de la ville de Bordeaux dont le règlement intérieur interdit toute manifestation à caractère religieux ou politique.

Lorsque le Conseil municipal avait délibéré pour se désengager de cette salle, je m’y étais opposé au prétexte du risque d’atteinte à l’exercice du droit de réunion politique. Le Maire avait répondu qu’il y aurait des dérogations pour une utilisation « non prioritaire » de la salle pour des réunions politiques. Et ce fut en effet l’usage, jusqu’à l’hiver dernier, où des consignes ont, semble-t-il, été données pour interdire définitivement la salle au Politique!

Devant ma protestation, le cabinet du Maire a confirmé ce diktat tout en concédant une utilisation possible dans le cadre des 15 jours de campagne électorale officielle… Sauf que la salle des Aubiers ne figurait pas dans la liste des salles mises à disposition des formations politiques pour l’élection présidentielle !

Je considère cette restriction comme une atteinte à la liberté de réunion et donc à la démocratie. Un frein inadmissible à l’exercice de la citoyenneté.

Nombreux sont les témoignages d’habitants de la cité révoltés par cet interdit.

Je demande au Maire de revenir au fonctionnement précédent ou de me signifier les mesures qu’il compte prendre pour la campagne des élections législatives.

Enfin, dans le cadre du projet GINKO, est prévue la construction d’une « maison polyvalente », je demande l’assurance qu’une salle de réunion « municipale » y soit dédiée.

GINKO… éco-quartier … mais pas pour tous !

 

Voici le texte de notre tribune municipale du journal « Bordeaux magazine » du mois d’avril:

Ginko… loin d’être exemplaire !

La ZAC Ginko est une des réalisations municipales et CUB qui se veut emblématique du renouveau urbain de  la ville. Mais derrière la vitrine, nos questions troublent le consensus ambiant…

Le programme évolue, au gré des difficultés de l’aménageur Bouygues à boucler le budget de l’opération (il faut  entendre : « à préserver sa marge de profit attendue »). Le projet commercial tarde à trouver acquéreurs ? Pas grave…On ralentit la production de logements sociaux, moins lucrative, puis on encourage la construction d’un collège privé… et même d’une église ! Quitte à transformer le label « éco-quartier » en « Kto quartier » ?

A ce sujet, nous trouvons surprenant la légèreté de la Communauté urbaine dans un dossier si lourd de sens pour l’avenir de l’offre scolaire sur la CUB. Cette opération va favoriser la construction du 12ème collège privé de la ville de Bordeaux alors qu’elle ne comporte que 13 collèges publics. Je rappelle que l’enseignement privé ne scolarise que 20% des élèves en Gironde. Il est déjà sur-représenté à Bordeaux.  A l’heure où l’école publique n’a jamais été autant fragilisée pour les suppressions de postes d’enseignants,  nous considérons indécent ce cadeau de Bouygues, de la ville de Bordeaux, de la CUB et du Recteur d’académie à l’enseignement catholique.

Et si la ville veut manifester sa sympathie catholique dans ce quartier, qu’elle retienne notre proposition en Conseil municipal de donner le nom de Bernard Pauc, traminot syndicaliste, prêtre-ouvrier ayant résidé et officié dans la cité des Aubiers entre les années 1980 et 2000, à la pelouse exposant le monument de la Paix au bord du lac.

A propos du logement, la ZAC de GINKO ne comportera que 0,5% de logements très sociaux (PLAI) et 23% de logements sociaux (PLUS) dont 2% sont des reconstitutions de l’offre, alors qu’il y aura 50% d’accession libre. Pour bien marquer la ségrégation urbaine, ces derniers ont une vue sur le Lac quand la plupart des logements sociaux s’ouvrent sur Auchan-Lac !

Nous avons demandé, en Conseil de  CUB, le respect de la vocation initiale du programme, en termes de mixité sociale, d’emplois et de services. Pourquoi, le projet de salle municipale polyvalente a-t-il disparu (une « maison polyvalente » est bien sur le plan, mais plus dans la liste des équipements publics 1ère phase) ? D’autant que celle des Aubiers a été supprimée par le Maire.

Quid d’une vraie réflexion sociale liant les deux sites ?

Si des modifications au programme doivent s’opérer, nous proposons que des parcelles soient mises à  disposition pour accueillir des structures d’urgence et d’aide à l’insertion (emploi, hébergement d’urgence, soins, formation,…).

Enfin, quelles réponses à la brûlante question des déplacements sur la zone ? Nous l’avons posé il y a deux ans… 10 000 logements nouveaux entre Bassins à flot et Tasta, extension du complexe commercial du lac et Grand Stade… Mais rien sur le franchissement routier du boulevard Alienor d’Aquitaine, rien sur la ligne de ceinture Sncf et la liaison Ravesie pont Bacalan Bastide par tram via la rue Lucien Faure… La seule avancée est l’annonce du projet de bouclage des deux lignes de tram B et C… que nous fûmes les premiers à revendiquer… il y a plus de 6 ans !

Persévérons !

Hommage aux Républicains espagnols à Bacalan

La République espagnole à l’honneur samedi à Bordeaux.

Le 81 ème anniversaire de la seconde République Espagnole donnait l’occasion aux associations, d’inaugurer, au pied de la base sous-marine, un mémorial en hommage aux républicains espagnols, travailleurs forcés à Bordeaux, dont 70 sont morts dans le chantier de construction de la base allemande, « chantier dantesque, lieu de souffrances, de sacrifices et de résistance« .
Joan FABRA-GRATACOS, président de l’association pour le mémorial, après avoir remercié les autorités présentes et rappelé la genèse de ce projet très complexe à finaliser, a donné la parole à l’artiste sculpteur bacalanais Régis PEDROS.
Celui-ci a expliqué ses choix artistiques, la composition en 3 tableaux de son bas-relief, orné du « No Pasaran » symbole de résistance à l’oppression.

Luis DIEZ, pour l’association bacalanaise ADIQ, évoqua à son tour la souffrance créée par la construction de ce bâtiment de
guerre.

Bien que non prévu dans un protocole qui devait donner la parole à la représentante d’Alain JUPPE, à Michèle DELAUNAY et Philippe MADRELLE, c’est en tant que Président du groupe communiste de la ville de Bordeaux, que les organisateurs me tendirent le micro.

Je rendis hommage à ceux « qui rêvaient d’un autre monde et qui, avant tout, aspiraient à une vie meilleure. »

J’insistai sur la « dimension universelle de leur combat pour la justice sociale et la démocratie de ceux qu’on appelait les Rouges, ces ouvriers engagés contre le fascisme. » J’appelai à la vigilance quant aux conséquences de mesures d’austérité « terreau de division et de haine ».

Après les élus, José LOPEZ, co-fondateur de l’association pour le mémorial, prit la parole au nom des associations organisatrices de la manifestation:

« (…) Durant l’hiver de l’année 1939, des centaines de milliers (465 000 selon les historiens)  de républicains espagnols passèrent la frontière française pour fuir la répression franquiste, c’est ce que l’on appela la retirada.. Ces républicains espagnols se retrouvèrent dans des camps de concentration qui furent construits par eux-mêmes. D’abord regroupés pour cause de potentielle dangerosité, le régime de Vichy les utilisera très vite comme une main d’œuvre de guerre pas chère aux compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE), puis aux Groupements de Travailleurs Etrangers (GTE) tandis que d’autres seront envoyés dans le cadre du STO sur les chantiers de l’organisation TODT sur la façade Atlantique, entre autres : la base sous-marine de Bordeaux (de 1941  1944). L’organisation TODT employa 2 500 prisonniers ou requis (Français, Russes, Espagnols, Portugais et d’autres nationalités) et en plus 3000 républicains espagnols venus des camps.(…) »

Puis Joan FABRA évoqua avec grande émotion, la mémoire de Juan Enrique GONZALEZ RANZ, décédé quelques jours avant la cérémonie, et qui faisait partie des trois survivants du travail forcé de la Base, honorés ce jour. C’est donc à son fils Floréal, qu’il remit le diplôme. Diplôme remis également à  José PALOMERA, 89 ans, interné à la caserne Niel, évadé à l’occasion d’un examen médical pour une ernie, puis membre d’un maquis de Dordogne. Ainsi qu’à Angel VILLAR, 90 ans, membre d’honneur de Ay Carmela, accompagné de son épouse Juliana, tous  deux résistants à Bordeaux. Angel n’a pas voulu faire de discours, il a simplement entonné « l’Internationale »… en espagnol, évidemment !

Après une minute de silence, ce fut le dépôt de gerbe au pied du monument au son d’un hymne républicain joué par une cornemuse spécialement déplacée de Gallice, puis le chant des partisans et enfin poésie et chants républicains
accompagnés par guitares et percussions… Grand moment culturel fort apprécié par les deux cents participants !

Angel VILLAR

José PALOMERA

Floreal GONZALEZ portant la gerbe en hommage à son père

Bassins à flots: un réseau de chaleur innovant confié au Privé !

CONSEIL DE CUB DU 13 AVRIL 2012
DELIBERATION 44 Vincent Maurin

BASSINS A FLOTS : réseau de chaleur
Explication de vote

Nous nous félicitons de cette initiative innovante sur les Bassins à Flots. Nous espérons que l’utilisation des effluents de la station d’épuration et la mise en place d’une chaufferie bois seront efficaces et bénéfiques pour les habitants de ce quartier en devenir.
Notre enthousiasme aurait pourtant été plus complet si les décideurs avaient pu considérer que la maîtrise publique s’imposait totalement sur de tels projets. Proposition réaliste puisque l’un des acteurs essentiels est Mixener, filiale de Regaz elle-même gestionnaire de réseau de Gaz de Bordeaux. Quand on parle de Mixener, la ville de Bordeaux n’est donc pas très loin puisqu’actionnaire majoritaire de Régaz, Gaz de Bordeaux.
Dommage donc de ne pas avoir étudié cette possibilité alors même que Gaz de Bordeaux est fragilisé par la libéralisation du marché de l’énergie au plan européen et par la séparation juridique des fonctions de distribution et de commercialisation du gaz. Mesures qui l’ont conduit à mener une politique d’entreprise calquée de plus en plus sur les logiques du privé: blocage de la masse salariale, augmentations tarifaires et recherche de rentabilité immédiate.
C’est pourquoi nous avons demandé au maire de Bordeaux l’étude du retour en régie de Gaz de Bordeaux.
C’est pourquoi nous demandons aujourd’hui la mise en gestion publique des projets de réseaux de chaleur.
Abstention .

Caudéran signe pour sa Poste !

Depuis plusieurs semaines, les usagers de la Poste Bel Air, à Caudéran sont mobilisés pour le maintien de leur service public postal. A l’initiative du PCF local, plus de 500 personnes ont signé une pétition…

Avec Evelyne Cervantes-Descubes, j’étais à leur côté…

En réponse à cette mobilisation, la direction de la Poste vient de répondre à mon courrier :

Aucune décision n’est encore prise !

Bordeaux, le 15 mars 2012

  A monsieur le Directeur départemental de la Poste

 Monsieur le directeur,

 J’apprends que le bureau de poste de Bel Air à Bordeaux-Caudéran va diminuer son amplitude d’ouverture au public. L’accès à ses services ne sera possible que 3h30 par jour.

 Après la fermeture temporaire de cette Poste au cours de l’été 2011, les usagers s’inquiètent d’une fermeture définitive de ce lieu.

Pourtant, la poste Bel Air développe une activité qui devrait s’accroître suite à divers projets urbains dans ce quartier, dont l’extension de la clinique Bel Air.

D’où l’émotion et l’incompréhension suscitée par cette information.

 Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec les directives européennes de 2011 de mise en concurrence du marché postal et des logiques de rentabilité financière qui l’accompagnent.
Pourtant, au premier semestre 2011, votre Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 10 789 millions d’euros, en hausse de 1,9 % par rapport à 2010 (1,1 % sur base comparable). L’agence de notation Fitch a confirmé le 4 septembre 2011 la notation AA- de la dette à long terme de La Banque postale, grâce à un ratio de solvabilité « solide », qui compense la « rentabilité modeste » (9 % des fonds propres).

 Ses résultats, dès lors que nous pensons que des logiques de service public sont à préserver, ne peuvent justifier des coupes budgétaires dans les effectifs salariés et dans le maintien de lieux de proximité en faveur des usagers.

 Aussi, je vous demande, Monsieur le Directeur, de bien vouloir fournir aux élus et aux usagers de plus amples informations sur l’avenir du service public bancaire et postal du Groupe Banque Postale, à Bel Air, comme dans d’autres secteurs de l’agglomération bordelaise.

 Comme vous avez pu le constater par mes interventions ces dernières années en faveur des postes de Bx-Docks et Achard, je suis pour un service public de qualité répondant aux besoins des citoyens. Je souhaite que ce bureau de poste retrouve sa pleine activité à Caudéran. Je soutiens les habitants et syndicats qui se mobilisent afin de garder ce bureau poste ouvert et accessible à tous, toute la journée.

 Je vous prie de croire, Monsieur le directeur, à l’expression de mes meilleurs sentiments.

V.Maurin