Nos assiettes aussi ont besoin de justice sociale !

Entre un collage d’affiches, un apéro chez l’habitant et la construction de nos matériels de campagne, je n’ai pas eu le temps de revenir sur la très belle initiative organisée samedi par les agriculteurs indépendants de Gironde.

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Le Front de gauche bordelais à eu la bonne idée de soutenir leur idée d’organiser un marché paysan afin de faire valoir que la qualité de ce qui se retrouve dans nos assiettes est très lié à la façon dont cela est produit et transporté.

Voici ce que disait le tract concocté par le Front de gauche pour l’occasion:

Un aliment parcourt en moyenne plus de 2 000 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette. Nos routes sont encombrées de camions qui traversent l’Europe pour transporter des denrées alimentaires produites de manière intensive, double cause de pollution de l’air et des sols. L’implantation incessante de supermarchés dont les exigences financières conduisent le monde agricole à un usage immodéré des produits chimiques, favorise également la surconsommation, la malbouffe, la pollution des suremballages et la disparition des commerces de proximité. Elle enlaidit nos entr

ées de villes et accroît l’emprise publicitaire dans l’espace public et nos boîtes aux lettres.
Alors que la hausse de la TVA vient réduire notre niveau de vie à tous, ce sont les plus défavorisés qui vont encore sacrifier leur alimentation pour essayer de payer leurs factures.
Il y a un enjeu social et écologique à favoriser le développement des circuits courts (vente directe ou avec un seul intermédiaire) dans tous les quartiers et à maintenir et soutenir l’agriculture paysanne respectueuse de l’environnement, source d’emplois locaux et pérennes. De même il importe de soutenir les « ceintures vivrières » contre l’urbanisation galopante sur la CUB et de favoriser les jardins ouvriers et partagés.

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Pour le mieux vivre dans un Bordeaux pour tous, la liste Front de gauche conduite par Vincent Maurin à l’élection municipale s’engage à :
− Contribuer à permettre à tous les enfants d’accéder à une nourriture équilibrée par l’utilisation d’aliments issus d’une agriculture locale et de qualité pour les repas servis dans les écoles publiques
− Soutenir les initiatives de coopératives de consommation et de mutualisation des achats à des fins sociales.
− Limiter l’implantation des espaces commerciaux de grande distribution et favoriser l’essor des commerces et marchés de quartier.

J’ajoute, après de riches discussions ce samedi, que la Garonne pourrait là encore jouer un rôle important dans l’organisation de circuits courts. Les terres agricoles qui nous entourent doivent faire vivre les girondins, les landais, les lot-et-garonnais qui la travaillent. Et ce travail doit favoriser une meilleure alimentation, à des prix plus justes, produits dans des conditions de développement écologique, pou toutes et tous.

 

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