3 jours en octobre

C’est jeudi 8 octobre que débute la 21 ème édition des « 3 jours en octobre« , organisée par l’association Vie et Travail à Bacalan qui fête son 30ème anniversaire.

En effet, en 1985, tout un quartier se mobilisait pour le maintien de l’activité de la raffinerie de sucre de Bacalan (St Rémy, rue Achard). L’association Vie et Travail à Bacalan naissait du besoin de protéger le quartier des appétits spéculatifs propulsant au loin l’emploi productif. Du besoin de démocratie participative rendant les habitants et salariés acteurs des destinées de leur quartier. De la recherche permanente d’équilibres pour mieux vivre et travailler dans un quartier en devenir.

L’urbanisation actuelle des anciennes friches industrielles autour des Bassins à flot, la densification de l’habitat, le retard des équipements publics, les atermoiements municipaux autour de l’avenir portuaire du site, l’absence de prospective quant au flux de circulation routière induit, rendent encore plus actuels les objectifs fondateurs de notre association.

Rendez-vous jeudi à 18h pour le débat « 30 ans après, Bacalan est toujours une idée neuve« .

En exclusivité, voici les 8 pages du journal qui sera à disposition des habitants mardi:

Journal_P8-9

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3 jours en octobre

C’est jeudi 8 octobre que débute la 21 ème édition des « 3 jours en octobre« , organisée par l’association Vie et Travail à Bacalan qui fête son 30ème anniversaire.

En effet, en 1985, tout un quartier se mobilisait pour le maintien de l’activité de la raffinerie de sucre de Bacalan (St Rémy, rue Achard). L’association Vie et Travail à Bacalan naissait du besoin de protéger le quartier des appétits spéculatifs propulsant au loin l’emploi productif. Du besoin de démocratie participative rendant les habitants et salariés acteurs des destinées de leur quartier. De la recherche permanente d’équilibres pour mieux vivre et travailler dans un quartier en devenir.

L’urbanisation actuelle des anciennes friches industrielles autour des Bassins à flot, la densification de l’habitat, le retard des équipements publics, les atermoiements municipaux autour de l’avenir portuaire du site, l’absence de prospective quant au flux de circulation routière induit, rendent encore plus actuels les objectifs fondateurs de notre association.

Rendez-vous jeudi à 18h pour le débat « 30 ans après, Bacalan est toujours une idée neuve« .

En exclusivité, voici les 8 pages du journal qui sera à disposition des habitants mardi:

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Conseil de quartier: ce soir au palais des Congrès… demain au Grand Stade ?

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’association « Vie et Travail à Bacalan » ne participera pas au Conseil de quartier Bordeaux Maritime convoqué ce jour au Palais des Congrès.

Cette décision du Conseil d’administration repose sur trois principes:

1/ Nous persistons à défendre l’idée de quartier.

BxMaritime englobe 5 quartiers: Bacalan, Aubiers, Ginko, Bassins à flot, Dupaty.

Une grand-messe municipale, deux fois par an, ne constitue qu’une parodie de démocratie participative. La longueur du power-point et le grand nombre d’intervenants ne permettent pas un véritable échange citoyen. Les espaces de vie de Bx Maritime sont si différents et si vastes qu’il est illusoire de prétendre y traiter la proximité.

A terme, ce sont plus de 30000 habitants qui habiteront Bx Maritime… pourrions-nous imaginer Bègles ou Villenave avec un seul Conseil de quartier ? Le Maire réunira-t-il le prochain Conseil de BxMaritime au Grand stade ?

Notre association revendique le découpage en trois entités au moins :

– Bacalan / Bassins à flots

– Le Lac

– Dupaty/Chartrons

 

2/ Nous n’adhérons pas au principe d’une commission permanente où la cooptation avant « intronisation » (sic) par le Maire, a plus de poids, de fait, que le tirage au sort de 50% des autres membres. Nous en contestons la gouvernance corsetée et l’absence de moyens.

 

3/ Cette réunion du Conseil de Bx Maritime fait suite à un travail en ateliers ouvert à certains habitants cet apmidi. Là encore, perversion de l’attention. Car qui, à part les personnels municipaux et CUB missionnés, les membres des cabinets, les chefs d’entreprises, peuvent se libérer un vendredi ? Sauf à penser que les forces vives d’un quartier ne reposeraient que sur les retraités, par définition, plus disponibles, et souvent compétents, pourquoi n’avoir pas choisi un samedi ?

 

Par les temps qui courent -crise de la politique, réforme territoriale, perte de confiance- le Maire serait mieux inspiré de revenir sur le terrain, hors micros et caméras, prendre le pouls des quartiers de sa ville.

A Bacalan, il y entendrait l’empressement des habitants et entrepreneurs à voir renaître la réparation navale aux BAF. La colère des salariés subissant la desserte tram du quartier à temps partiel. L’étonnement des sportifs face au blocage du projet de gymnase sur Charles Martin. L’insatisfaction des familles dans la déclinaison bordelaise des rythmes scolaires. La surprise des nouveaux habitants voyant leurs enfants dirigés vers des écoles hors de leur secteur… Et, puisque le thème de la sécurité, à l’ordre du jour de ce soir, sert souvent de défouloir au Maire quand il veut écourter (voire éviter) les sujets municipaux qui fâchent, il entendrait le besoin de voir le quartier doté d’un véritable îlotage policier.

 

Vincent MAURIN

vice pdt

Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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Pétition pour un gymnase…

pétition

J’ai participé hier à l’Assemblée générale du club de tennis de Bacalan.

Beaucoup d’enthousiasme et de générosité de la part des bénévoles chevilles ouvrières de ce club de quartier de 4 ans d’âge.

Principal point d’ombre au tableau: la difficulté à fidéliser les jeunes et bons joueurs. Pourquoi ? L’impossibilité de pratiquer le tennis en salle, faute de gymnase ou de court couvert !

C’est la raison pour laquelle les membres du club se sont emparés de la pétition lancée par l’association Vie et Travail à Bacalan, visant à obtenir de la Mairie la relance du concours d’architectes pour la construction d’un gymnase dans le quartier.

Pétition également reprise par les sportifs des club de judo, basket-loisirs, les profs d’écoles et du collège, l’USEP Charles-Martin.

Plus de 300 signatures !

Oui, cet équipement attendu depuis des dizaines d’années est indispensable pour le sport scolaire (1000 élèves à Bacalan), le sport loisirs et les clubs.

Oui, il faut qu’il se situe sur l’emprise Charles-Martin, au coeur du quartier, près des écoles, sur un site facile d’accès.

Le Maire doit prendre la mesure de cette expression forte du quartier.

En aucun cas, la salle sportive envisagée dans le programme urbain des Bassins à flot,   ne saurait se substituer au gymnase Charles-Martin.

Bacalanaises, bacalanais, signez la pétition !

pétition gymnase

 

un des projets dessiné il y a deux ans !
un des projets dessiné il y a deux ans !
un des projets dessiné en 2011
un des projets dessiné en 2011

 

« 3 jours en octobre » à Bacalan…

Ci-dessous les 4 pages du journal de l’association Vie et Travail à Bacalan, à l’écriture duquel j’ai participé…

On y parle des Bassins à flot, des transports publics, du gymnase, de la mémoire de Pierre Tachou, de démocratie locale.

On y présente le programme des « 3 jours en octobre » des 10/11/12…

Entrée libre.

P1

P2

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P4

 

 

Industrie ?… Bordeaux doit relever le défi !

Article du journal Bordeaux7 ce jour:

BAcALAn/mAIntenAnce yAchts
« uNE opportuNité à
NE pas maNquEr»

« Logements et emplois industriels ne sont pas incompatibles ». Tel est le message que jeanine Broucas, présidente de l’association vie et Travail à Bacalan, et que l’association de défense des intérêts du quartier de Bacalan, ont tenu à faire passer mercredi, lors d’une conférence presse, au maire de Bordeaux et aux promoteurs qui s’interrogent sur l’intérêt de créer un pôle de maintenance et de réparation de yachts ou bateaux de luxe dans les Bassins à flot.

Fin novembre, le port autonome de Bordeaux a officiellement lancé un appel à projets avec des contraintes strictes, notamment l’obligation de recouvrir les cales sèches de façon temporaire uniquement lors des réparations. Les dossiers sont attendus d’ici le 23 janvier. On saura alors si des entreprises sont intéressées. « des sociétés locales girondines, mais aussi des chantiers de la Méditerranée sont venus visiter le site », nous a indiqué la direction du port. Les candidatures seront analysées ensuite par le port et ses partenaires, la ville et CUB. « Les habitants sont très favorables à ce projet. A ses yeux, c’est une opportunité à ne pas manquer pour éviter la « muséification » de Bordeaux ». Il nous permettrait de retrouver notre identité industrielle, navale », avance-t-elle. Les associations s’appuient sur la réussite de viareggio, une ville en italie, qui a su intégrer ses installations à proximité des habitations. Les élus bordelais ont d’ailleurs été séduits lors de leur visite sur place. « Une activité industrielle est totalement compatible avec ce qui est prévu.

« Sur la côte méditerranéenne, les pôles de maintenance sont saturés et il n’y en a pas sur la côte atlantique, les gros bateaux doivent aller en Hollande ! », explique jeanine Broucas. Cette activité pourrait amener près de 250 emplois et du dynamisme économique. en cette période de crise, vie et travail et l’adiq alertent sur l’importance de « préserver de toute pression immobilière les formes de radoub, outil d’une qualité exceptionnelle de maintenance navale.

Alain Juppé souhaite créer un cheminement, des
quais au Lac via les Bassins à flot, cela restera
possible. Un lieu de passage peut être mixte.
Utilisé par l’entreprise lorsqu’il le faut, laissé
aux piétons le reste du temps », justifie vincent
Maurin, élu communiste, qui était présent
mercredi à leur côté, en compagnie de Martine
diez, conseillère municipale PS.

• n.cesar